Abstract | Following immigration and trauma experiences, memory, adjustment, and personal transformation prove to be complex processes across the lifespan. The overall aim of this thesis is to examine how elderly Polish individuals who experienced childhood trauma reflect on their lives and remember both their life experiences and their migration trajectories. During WWII, after having been exiled from their homes at the onset of war to Soviet labour camps (gulags), Polish children and youth spent several years in international refugee camps beginning in 1942 before settling, often very successfully, in Canada or New Zealand. The first study focuses on the individual and collective memories of those who were in African refugee camps (the 'Africans', or 'Afrykanczycy'), through the content analysis of individual interviews (N=10) and collective reunion materials, respectively. Individual memories reveal a diversity of lived experiences in the camps, while the collective memories emphasize timeless friendships in an idealized past. The second study looks to the publicly available testimonials (N=51) of those who were New Zealand's first refugees. Evidence of posttraumatic growth presents itself as changes in relationships and changes in self, in the context of a welcoming and supportive society. Taken together, these studies of a common trauma and migration experience, as expressed through various lenses, provide representations of subjective experiences and recollections in late life, which is helpful for understanding the resiliency process. They inform our understanding of memory processes following migration and trauma, the use of qualitative life trajectory research as a tool for longitudinal studies, and what may help or hinder well-being across the lifespan.; La mémoire et divers processus d'adaptation sont au cœur de la transformation personnelle qui prend place tout au long de la vie, suite à une expérience d'immigration et à un vécu traumatique. L'objectif général de cette thèse est d'examiner comment des individus polonais âgés, ayant vécu un traumatisme durant l'enfance, réfléchissent et se souviennent de leur vie et de leur trajectoire de migration. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été exilés et placés dans des camps soviétiques de travail (les goulags), un grand nombre d'enfants polonais ont passé plusieurs années dans des camps de réfugiés internationaux. Ils ont par la suite immigré au Canada ou en Nouvelle-Zélande. Cette thèse est composée de deux études portant sur les adultes qu'ils sont devenus. Une première porte sur les mémoires individuelles et collectives de ceux qui étaient dans les camps de réfugiés africains (les «Africains», ou «Afrykanczycy»). Une analyse de contenu des entrevues individuelles (N=10) et des matériaux des réunions collectives a été effectuée. Le contenu des mémoires individuelles illustre la diversité d'expériences vécues dans les camps, tandis que les mémoires collectives mettent l'accent sur des amitiés éternelles et un passé idéalisé. Une deuxième étude examine les témoignages publiquement disponibles (N = 51) des enfants polonais qui ont été les premiers réfugiés de la Nouvelle-Zélande. La croissance post-traumatique est documentée au travers des changements dans les relations aux autres et à soi, dans le contexte d'une société hôte accueillante. Pris ensemble, ces résultats démontrent que la transformation subjective des expériences de traumatisme et de migration par la mémoire soutient les processus de résilience jusqu'à un âge avancé. Les résultats de ces études informent notre compréhension des processus de mémoire à long-terme après la migration et des traumatismes.
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